Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Cashback
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

  • Blog

Cosa Nostra , Camorra comme si vous étiez !!!

Photo de Lomerta

Lomerta

Description :

Deux hommes vous content l'histoire de leurs organisations.
Le Sicilien Leonel "Al" Mosrato raconte Cosa Nostra tandis que le Napolitain Ciro Garella vous parle de la Camorra.
Lisez et entrez dans le secret.

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (4)

  • Fans 20
  • Com' Addict
  • Com' 100
  • Visit 1000

» Suite

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 01/09/2005 à 16:16
  • Mise à jour : 27/11/2008 à 12:28
  • 55 articles
  • 215 commentaires
  • 12 amis
  • 13 favoris
  • 2 kiffs

Ses archives (55)

  • Interview Roberto Saviano
  • La Camorra
  • Le développement durable chez les mafieux siciliens
  • Le code d’honneur de Cosa Nostra découvert

» Suite

Ses fans (24)

  • Ale-2sS
  • italiacosanostra
  • alcrevard66
  • artistes34001
  • Dut-CJ
  • dj-t-y-s
  • italiano07
  • elpadrin0
  • RadioBlogo
  • thesicilien

» Suite

Sources (13)

  • LeRatLuciano99
  • scarface1208
  • forza-azzurri067
  • HDI-MC
  • dj-t-y-s
  • RadioBlogo
  • mafiactualite
  • lapieuvre54
  • alpacino66
  • Italia-sabrina

» Suite

Liens Skyrock Publicité

Abonne-toi à mon blog !

RSS

Interview Roberto Saviano

Roberto Saviano: "Ils me feront payer"

07/08/2008

A 29 ans, ce journaliste italien est l'auteur de Gomorra, best-seller qui évoque l'essor de la Camorra, la mafia napolitaine. Alors que le film inspiré de ce livre sort en France le 13 août, Roberto Saviano a accordé un entretien exclusif à L'Express.

Pourquoi arrivez-vous à notre rendez-vous avec trois policiers armés ?

Je suis sous protection depuis 2006. A la suite d'une enquête et de témoignages de repentis, on a su que des camorristes des environs de Naples, surnommés les Casalesi, car leur fief est la ville de Casal di Principe, en Campanie, avaient le projet de me faire du mal. Leur rage à mon encontre n'est pas due au fait que j'ai dévoilé quelque chose. Cette organisation-là, composée de 13 clans, n'a jamais eu peur de cela, parce qu'elle est habituée à subir des procès. Non : ses membres craignent surtout l'attention de mes lecteurs. Plus ce livre est lu, plus cela les agace. 200 000 exemplaires, 300 000, 1 million, dans 43 pays, et ensuite le film... Quand ils ont commencé à perdre de l'argent dans des régions ou des pays où ils avaient des projets, les problèmes sont arrivés...

En juin dernier, les boss des Casalesi ont été condamnés à la réclusion à perpétuité. Pourquoi avez-vous alors déclaré : « Je vais cesser de vivre comme un rat » ?

C'était une façon d'annoncer que je vais quitter cette région, car c'est devenu trop difficile pour moi. Les Napolitains ne m'estiment pas. Bien sûr, certains m'embrassent, me remercient, mais d'autres me crachent dessus. L'élite et la bourgeoisie ne m'aiment pas. A leurs yeux, si tu parles de la Mafia, tu dis du mal du territoire, c'est de la diffamation. Ceux qui réagissent ainsi sont ceux qui ont intérêt au silence ! Quand je trouve un logement, les voisins font pression sur le propriétaire pour me faire partir. J'ai donc envie de m'installer à l'étranger. Et puis, il y a la situation de ma famille... Je ne suis pas marié, je n'ai pas d'enfant, mais mes proches ont dû partir dans le nord de l'Italie. Ca aussi, c'est difficile à vivre. Je ne les avais pas avertis que j'écrivais Gomorra. D'une certaine manière, je suis responsable de ce qui leur arrive et c'est impardonnable.

Avez-vous encore des amis à Naples ?

Très peu. On pourrait penser que j'ai le soutien de beaucoup de personnes, mais en fait... disons qu'ils me soutiennent de loin ! Mes amis les plus chers, agacés par mon ambition de vouloir changer les choses, se sont éloignés. Malgré les erreurs que j'ai pu commettre, je ne pense pas avoir mérité ça.

Vous arrive-t-il de détester votre livre ?

Chaque matin. Puis je m'aperçois qu'une chose intéressante est prévue dans la journée et que j'ai aussi beaucoup de satisfactions. Par exemple, le succès de Gomorra dans mon pays. Cela signifie que l'Italie veut savoir.

Serez-vous tranquille un jour ?

La mémoire de la Camorra est sans fin. Dernièrement, le propriétaire d'une auto-école a été tué, sept ans après avoir dénoncé une extorsion de fonds. Je n'ai pas peur de mourir. Je sais qu'ils me feront payer, peut-être dans dix ans, mais je sais que cela arrivera. Ou alors ils décideront de détruire mon image, quitte à soudoyer des journalistes locaux pour qu'ils attaquent ma crédibilité. C'est ce qu'ils font avec les politiciens qui se mettent en travers de leur chemin.

Avez-vous tout de même constaté une évolution dans les mentalités ?

C'est l'aspect le plus important : les gens comprennent que ce fléau nous concerne tous, qu'il ne se limite pas au sud de l'Italie. Les autres régions sont concernées, de même que les autres pays. Les mafieux sont l'avant-garde de l'économie. Aucune société n'est aussi présente au niveau européen : ils investissent en Allemagne, en Pologne, en Roumanie, en Angleterre, au Portugal. C'est un danger international. La France n'est pas épargnée. Des camorristes ont déjà investi dans des magasins à Paris, dans l'hôtellerie et le tourisme à Nice et à Cannes. Sans parler de la drogue... Le problème de la France est que tout le monde, chez vous, se moque de ces organisations tant qu'elles ne tuent pas ! Votre gouvernement, comme son homologue espagnol, considère ce phénomène comme italien et ne se sent donc pas concerné. Mais c'est faux ! Le mafieux qui vient en France rencontre des entrepreneurs et des banquiers français. Dès lors, ce n'est plus seulement un problème italien ! Ailleurs en Europe, la situation est un peu similaire. Si l'Allemagne a ouvert les yeux, l'Espagne tarde à le faire. Idem pour l'Angleterre, dont les lois sont inadaptées.

Du coup, l'argent sale peut être investi dans l'économie « honnête »...

Oui, et c'est pourquoi le problème doit être résolu à l'échelle européenne, en s'intéressant aux circuits financiers. Les banques doivent être plus dures. Malheureusement, la coopération internationale se limite au niveau policier. C'est bien pour la répression, mais insuffisant pour la prévention. Dans ce domaine, tout reste à faire. Et je ne parle pas de l'Europe de l'Est. Avant même la chute du mur de Berlin, les Italiens traitaient déjà avec les trafiquants locaux.

Quelles sont les différences entre la Camorra, Cosa Nostra (Sicile) et la 'Ndrangheta (Calabre) ?

La Camorra n'est pas dirigée de la même façon. Certes, il y a une hiérarchie, mais au sein de chaque groupe, pas pour toute la structure. Les chefs sont responsables des conglomérats de clans. Par exemple, il y a un chef des Casalesi, mais, de leur côté, les Napolitains ont d'autres responsables. Bref, il n'y a pas une Camorra, mais plusieurs, que l'on peut intégrer sans avoir de liens familiaux. La 'Ndrangheta s'appuie au contraire sur les liens familiaux et tout un rituel d'affiliation. Seul celui qui a du sang 'ndranghetiste est accepté. La Camorra se moque de ces archaïsmes. Elle est plus moderne, plus souple, plus ouverte. Quant à Cosa Nostra, c'est une organisation toujours très puissante, mais éléphantesque et lente, dirigée par de grands décideurs. Au final, on s'aperçoit que la Camorra est celle qui s'adapte le mieux à l'économie. C'est la mafia du libéralisme ! Ses clans sont partout : en Espagne, la porte d'entrée de la cocaïne en Europe ; en Afrique, où les Casalesi sont les alliés des Nigérians. Ils ont aussi des liens privilégiés avec les Kosovars et les Albanais. Sans oublier les Chinois et les combines liées au port de Naples, où les produits (chaussures, vêtements...) arrivent par quantités énormes.

Certains de ces clans travaillent-ils avec les Calabrais ?

Pour la cocaïne, il y a une vraie collaboration, même quand il faut aller en Amérique du Sud ou au Mexique. Autre preuve de ce rapprochement : le port de Salerne, au sud de Naples. Longtemps géré par la Camorra, il a été « donné » à la 'Ndrangheta pour le trafic de cocaïne. Pour les autres activités, comme le traitement des déchets ou les grands chantiers, seuls les Casalesi - les plus puissants - traitent avec la 'Ndrangheta.

Pourquoi estimez-vous que la célèbre ville sicilienne de Corleone est une sorte de « Disneyland » mafieux ?

Quand tu débarques là-bas, personne ne te suit, personne ne cherche à te chasser. Pour moi, il y a deux vraies capitales de la Mafia : Plati, en Calabre, et Casal di Principe. Quand tu arrives, c'est mort : le silence, les bars aux vitres blindées. Les chefs vivent sur place.

Les mafias cherchent-elles à capter les fonds publics, nationaux ou européens, versés pour le développement du sud de l'Italie ?

Surtout l'argent donné pour l'agriculture et la formation professionnelle. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles ces organisations ont eu, par le passé, une grande sympathie pour la gauche au pouvoir en Italie : elle donnait beaucoup d'argent sans contrôler son utilisation ! Des camorristes en ont profité pour faire prospérer leurs affaires. Le traitement des déchets a engendré et engendre, lui aussi, des mouvements financiers importants. Vous savez, les camorristes se considèrent comme des entrepreneurs. Pour eux, le sud de l'Italie est une mine. Ils se servent et investissent leurs bénéfices en Europe du Nord ou dans d'autres régions italiennes. Si l'on ne comprend pas ce mécanisme, on ne peut pas comprendre la Camorra. Elle a des intérêts en Lombardie, dans le Piémont, en Emilie-Romagne, dans le bâtiment, les transports, les franchises de magasins, le sport.

Quelle est la part de responsabilité des hommes politiques dans cet essor ?

Il ne faut pas croire que seuls les corrompus intéressent les mafieux. Bien sûr, c'est parfois le cas, mais c'est une vision trop simpliste. En fait, plus le politicien est honnête, mieux c'est pour eux ! Un élu « propre » qui se bat pour son territoire booste l'économie. Car ce qui est bon pour l'économie est bon pour les mafias. Malheureusement, les politiciens n'ont pas compris qu'il faut stopper l'arrivée de l'argent du crime dans l'économie. Pour eux, la lutte anti-Mafia se limite au côté criminel ; ils ne voient pas qu'il s'agit d'entrepreneurs. Le chiffre d'affaires cumulé des mafias leur donne rang de première entreprise du pays ! Mieux que la Fiat !

Comment jugez-vous la politique de Berlusconi dans ce domaine ?

Il n'en parle pas beaucoup. Son erreur a été de lancer une bataille anti-criminalité, mais pas contre l'économie criminelle. La gauche aussi a fait fausse route. De toute façon, cette bataille ne peut être menée par un seul parti. Sans être pour autant optimiste, je continue d'espérer. Des jeunes sont prêts à agir. Des magistrats, des élus... Mais nous sommes en retard. L'Europe aussi.

www.lexpress.fr
​ 0 | 11 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.224.100.134) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 27 novembre 2008 12:28

La Camorra

Comment est née la Camorra

29 octobre 2008

La Camorra, qui a vu le jour au milieu du XIXe siècle pour protéger le peuple des abus des élites napolitaines, s'est développée après la Deuxième guerre mondiale, pour devenir une entreprise tentaculaire aux intérêts diversifiés.


La Camorra a vu le jour à l'époque révolutionnaire, au moment de la réaction contre la république française de Naples. Entre l'intelligentsia libérale et l'élite réactionnaire, il existait alors un vide. Elle en a profité, se proposant de "protéger" la population de Naples, qui était alors la troisième ville la plus peuplée d'Europe et le plus grand port du continent, un endroit idéal pour les contrebandiers et les racketteurs. La Mafia italienne fut écrasée puis absorbée par le régime fasciste de Mussolini. Comme l'écrit Tom Behan dans See Naples And Die (Voir Naples et mourir), c'est, ironie du sort, la renaissance de la Mafia sicilienne après la guerre qui a provoqué celle de la Camorra moderne. Mais la Camorra et Cosa Nostra étaient différentes : la première était urbaine, la deuxième rurale, les Napolitains liés uniquement par des intérêts commerciaux criminels, les Siciliens également par des liens familiaux. Les Siciliens se paraient d'un vernis d'"honneur" dont la Camorra ne se souciait guère. La Camorra s'est montrée plus cyniquement flexible que Cosa Nostra, plus changeante dans son recrutement, ses loyautés et ses inimitiés.

Un seul parrain de la Camorra s'est sérieusement allié avec les Siciliens, Michele Zaza (aussi appelé Michele O'Pazz', Michel le Fou), un contrebandier rusé devenu gangster. Les autres, par exemple Raffaele Cutolo – qui dans les années 1970 a fondé la Nouvelle Camorra organisée et rétabli ainsi le contrôle des clans napolitains –, n'ont pas jugé nécessaire de s'unir à Cosa Nostra. Le tremblement de terre de 1980 [près de 3 000 morts] a relancé la Camorra : gangsters et politiciens ont détourné 16 milliards de lires destinés à la reconstruction et se sont construit des villas, tandis que des habitants qui avaient perdu leur maison étaient toujours logés dans des conteneurs. L'appétit pour la manne du tremblement de terre a déclenché la première guerre interne à la Camorra entre Cutolo et la "nouvelle famille" de clans dirigée par Zaza et son héritier Carmine Alfieri. En 1991, un courageux juge d'instruction de Naples, Paolo Mancuso, m'a confié non seulement que la Camorra avait dépassé Cosa Nostra en termes d'organisation criminelle mais aussi que ce qui les distinguait, c'était que ses revenus légaux étaient désormais supérieurs à ses revenus illégaux. "La Camorra est devenue une institution sociale, financière et politique", concluait-il.

Un système encore intact

Le coup de génie de la Camorra a été de comprendre que la drogue qui allait rapporter le plus de liquidités, c'était la cocaïne et non l'héroïne. Elle a donc établi des connexions internationales en Colombie, au Venezuela, en Espagne et sur la Côte d'Azur. La Camorra est également devenue la première entreprise capitaliste à pénétrer l'Europe de l'Est postcommuniste, à faire du trafic de drogue, de vêtements et d'armes – en particulier des kalachnikovs fabriquées sous licence soviétique, avec lesquelles elle peut désormais équiper n'importe quelle armée ou milice connaissant des difficultés d'approvisionnement. Les bénéfices sont si énormes que la Camorra a dû procéder à des investissements créatifs et semi-licites : dans le bâtiment (elle a construit la plus grande partie de la Costa del Sol), le loto sportif, les paris, l'agriculture, la vente de voitures, le tourisme, la banque, les services sociaux, la prostitution, le traitement des déchets et le textile – et même la haute couture, qu'elle soit "made in Italy" ou "made in China".

Pendant ce temps, la Camorra s'est associée aux responsables démocrates-chrétiens et à d'autres hommes politiques pour former, à Naples, une machine de pouvoir exceptionnelle. Des milliers de Napolitains doivent leur gagne-pain soit à un clientélisme politique byzantin, soit à la Camorra, soit aux deux. Il n'y avait pas de droits, rien que des privilèges pour ceux qui donnaient à la Camorra ou à un homme politique de l'argent ou leur bulletin de vote. Malgré l'effondrement de la Démocratie chrétienne et l'arrivée au pouvoir de la gauche à la tête de la ville, et de Silvio Berlusconi à la tête du pays, le système est resté intact au cours des années 1990. Selon Roberto Saviano, rares sont les gens qui, à Naples, utilisent encore le terme "Camorra" : ils ont adopté celui employé par les clans eux-mêmes, "O'Sistema" – le Système. Un mécanisme criminel aussi résistant que le béton.


www.courrierinternationnal.com

​ 0 | 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.224.100.134) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 27 novembre 2008 12:18

Le développement durable chez les mafieux siciliens

La Mafia sicilienne se met au développement durable

07/11/08

Cosa Nostra a décidé de se lancer dans le contrôle du cycle entier du traitement des ordures ménagères en Sicile. Son objectif, écrit « Il Sole 24 Ore » dans une enquête consacrée à la toute dernière activité de la Mafia sicilienne, c'est d'obtenir une part des 6 milliards d'euros d'investissements prévus au cours des vingt prochaines années dans les infrastructures et les services liés au traitement des ordures, et des 392 millions de fonds de l'Union européenne consacrés au tri sélectif. Le journal italien, qui cite notamment des magistrats antimafia, estime qu'un « pacte secret » a été conclu entre mafieux, politiciens, professionnels et entreprises du secteur pour s'adjuger le « monopole » dans les appels d'offres pour la réalisation de décharges et d'incinérateurs d'ordures.

Un des célèbres repentis de la Mafia sicilienne, Maurizio Di Gati, « l'ancien boss » de la province d'Agrigente, a même reconnu que des menaces avaient été proférées contre au moins une entreprise du secteur, Catanzaro, pour la gestion d'une décharge. Un autre capo de la Mafia aurait même laissé entendre, il y a sept ans, qu'il était « nécessaire » de voter pour Salvatore Cuffaro aux élections locales de 2001 pour avoir un président de la région favorable au développement du traitement des ordures ménagères. Pour « Il Sole », ce qui est inquiétant dans cette nouvelle affaire, c'est que Cosa Nostra ne se contente plus de prélever sa dîme (« pizzo ») sur le transport, les décharges des ordures, mais veut tout contrôler, même les activités de travaux publics en amont de la construction d'incinérateurs. D'après le journal italien, si le nouveau gouvernement régional veut s'attaquer à ce pacte entreprises-Mafia, il doit changer de fond en comble les règles de gestion du traitement des ordures. « La publication des prochains appels d'offres prévue vers la fin du mois de novembre devrait en être l'occasion. » Mais le gouvernement national doit aussi faire un effort. Ainsi, conclut « Il Sole », « le nouveau président de la région sicilienne, Raffaele Lombardo (centre droit), et le chef du gouvernement Silvio Berlusconi pourraient mettre un point final » à l'activité de la Mafia dans le développement durable en Sicile

www.lesechos.fr
​ 0 | 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.224.100.134) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 27 novembre 2008 12:15

Le code d'honneur de Cosa Nostra découvert

Le code d'honneur de Cosa Nostra découvert
Laurent Suply & Aurélia Vertaldi

08/11/2007

Un mafieux jure allégeance au «capo famiglia» Corleone, dans le film «Le Parrain».
Les carabiniers italiens ont mis la main sur un document présentant les « interdictions et devoirs » de la mafia.
Corleone, Cosa Nostra, Capo, Consigliere... Les documents saisis par la police italienne lors de l'arrestation du mafieux Salvatore Lo Piccolo sonnent étrangement familiers aux fans du Parrain et autres œuvres mythiques en rapport avec la mafia.
Ces papiers tapés à la machine sont nommés « pizzini » (voir les fac-similés sur le site de la Reppublica). Lo Piccolo, ancien bras-droit du parrain Bernardo Provenzano, s'apprêtait à en jeter une dizaine dans la cuvette des toilettes au moment où les carabiniers lui ont passé les menottes aux poignets. Outre une liste des commerçants payant le « pizzo », l'impôt mafieux, et un descriptif des territoires des différentes familles de Cosa Nostra, un code de l'honneur figurait parmi ces écrits.
Selon ce texte intitulé « Interdictions et devoirs », un bon mafieux ne doit fréquenter « ni taverne, ni cercle de jeu », et ne pas s'approprier l'argent des autres familles. Il s'engage également à ne pas convoiter les femmes des autres mafieux et à respecter la sienne. Un devoir qui se heurte cependant à la fidélité due à la famille. Le texte stipule que le mafieux doit être disponible à toute heure, « même si sa femme est en train d'accoucher ». Enfin, interdiction est faite de rencontrer un autre mafieux sans tierce personne, ou de faire des affaires avec les forces de l'ordre.
Les enquêteurs ne sont pas sûrs que ces commandements soient un code de l'honneur authentique et commun à toutes les familles mafieuses. Il pourrait s'agir d'un serment que Lo Piccolo comptait faire prêter à des nouvelles recrues, dans le cadre de sa campagne pour prendre la tête de Cosa Nostra.
Les « pizzinis » détaillent d'ailleurs les personnes qui sont persona non grata dans Cosa Nostra. Il s'agit des hommes qui « n'ont aucune valeur morale », « qui ont un parent proche dans les forces de l'ordre », ou « qui ont subi une trahison sentimentale ». En clair, les cocus.
Si d'aventure un « soldato » venait à briser ce serment, « sa chair brûlerait, comme doit brûler cette image », dit le code. Une phrase qui laisse supposer que les nouvelles recrues devaient détruire le code après lui avoir prêté serment.

www.lefigaro.fr
​ 0 | 2 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.224.100.134) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 27 novembre 2008 11:44

Arrestation Lo Piccolo


Fin de cavale pour le parrain de Palerme
Richard Heuzé


06/11/2007

Salvatore Lo Piccolo, juste après son arrestation, hier à Parlerme. Une quarantaine de policiers ont participé à l'opération (AP Photo/Police Ho). Crédits photo : AP
Salvatore Lo Piccolo, recherché depuis vingt-cinq ans, a été arrêté hier matin en Sicile. Il avait succédé à Bernardo Provenzano, arrêté le 11 avril 2006.
Nouveau coup dur pour la mafia sicilienne : dix-huit mois après la capture, le 11 avril 2006, du parrain des parrains, Bernardo Provenzano, les forces de l'ordre ont arrêté hier matin son héritier direct dans la région palermitaine, Salvatore Lo Piccolo, un caïd de 65 ans en cavale depuis vingt-cinq ans.
Avec lui, ont été appréhendés son fils Sandro (32 ans), recherché depuis quatre ans, et deux chefs de clan contrôlant à Palerme les quartiers du Brancaccio et de Carini à forte densité mafieuse, Andrea Adamo et Gaspare Pulizzi. Les quatre malfaiteurs se trouvaient dans une villa sur deux étages de Giardinello, petite agglomération dans l'ouest de Palerme. La quarantaine de policiers qui les ont arrêtés font partie du Service central opérationnel (SCO), unité d'élite de la police qui donne la chasse aux mafieux.
«Je t'aime, Papa»
Ce sont les mêmes qui avaient capturé Provenzano. «Nous avions repéré la villa et acquis la certitude qu'elle servait pour des réunions sporadiques. Quand nous sommes intervenus, nous savions qui nous allions trouver» , a déclaré le procureur adjoint, Alfredo Morvillo, qui a coordonné l'enquête.
«Je t'aime, Papa», a lancé le jeune Sandro avant de se faire menotter. Garde du corps d'un boss mafieux dans les années 1970, recherché pour plusieurs homicides, Salvatore Lo Piccolo s'est rangé du côté de Salvatore Riina quand ce dernier a pris le pouvoir à l'intérieur de Cosa Nostra au début des années 1980. Après avoir échappé aux raids de la police, il a fait allégeance à Provenzano une fois Riina capturé au début 1993.
«Vous ne savez pas ce que vous faites», avait déclaré avec arrogance Provenzano quand les policiers avaient fait irruption, il y a dix-huit mois, dans la bergerie où il se cachait. À l'époque on l'avait interprété comme l'annonce d'une guerre interne à la mafia imminente pour le contrôle de son empire. Lo Piccolo n'a pas eu le temps pour ces réalisations. Il a considérablement développé le racket et l'infiltration d'entreprises mafieuses dans les marchés publics. Il a également réactivé les liens avec les parrains de la Cosa Nostra américaine. En revanche il s'est gardé de se frotter à l'autre grand boss encore en liberté, Matteo Messina Denaro (47 ans), qui vit retranché dans son fief de Trapani (ouest de la Sicile).
Piero Grasso, le procureur national antimafia, se félicite d'un «grand résultat qui augure bien pour l'avenir». Le ministre de l'Intérieur, Giuliano Amato, estime ces arrestations d'une «importance extraordinaire» : la «Pieuvre» est frappée non seulement dans son organisation criminelle, mais aussi dans son emprise sur le monde des affaires.

www.lefigaro.fr
​ 0 | 0 |
​
0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.224.100.134) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 27 novembre 2008 11:39

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • ... 11
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Aide
    • Signaler un abus
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tito Street
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile